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La droite convaincue par le tramway, pas encore sur l’économie.

Enfin, la droite se converti au tramway !

Dans une interview au Télégramme datée d’aujourd’hui, Laurent Prunier fait cette étonnante révélation « Si nous sommes élus en 2014, nous ne reviendrons pas sur le tramway ». On imagine mal, en effet, un réseau en marche depuis deux ans être brutalement arrêté. Mais l’élu d’opposition va plus loin : « Nous ferons peut-être même la deuxième ligne ». Quel revirement de situation, alors qu’au dernier conseil communautaire, les élus de la droite brestoise réaffirmaient leur opposition à ce projet.

Qu’est-ce qui a bien pu les faire ainsi changer d’avis en quelques mois ? De constater la transformation que le projet à opérer sur notre ville ? De voir les premières rames circuler ? De réaliser que, dans leur grande majorité, les brestois attendent l’inauguration avec impatience ?

Qu’importe. La droite a enfin compris que ce projet et ces infrastructures étaient importants pour notre agglomération, au point de soutenir, à leur tour, le projet de deuxième ligne que nous commençons à étudier.

Sur le reste, l’opposition brestoise dresse plutôt une autocritique courageuse et tente la méthode coué en quête d’unité interne. Pas de proposition, comme d’habitude, à peine quelques timides critiques notamment sur la « vision économique [de François Cuillandre] ». Une vision économique qui, dans les faits, passe par le réaménagement du port de commerce pour y accueillir de nouvelles activités ; le soutien à la réparation navale ; le renforcement des activités de recherche et des énergies marines ; le développement des zones d’activité tertiaire ; le soutien aux petites entreprises innovantes. On comprend aisément que Laurent Prunier et l’UMP ne partage pas cette vision du développement économique quand on voit l’attitude du gouvernement sur le dossier de la réparation navale : ne rien faire, et attendre que ça passe. Nous ne pouvons que constater une réelle différence entre notre vision, nos actions et cette vision libérale de l’économie dont les résultats sont désastreux. Mais, là aussi, ils finiront bien par s’en rendre compte, et admettre que nos choix sont les bons.

Au final, il serait peut-être tant que l’opposition le comprenne : ce que veulent les Brestois, ce n’est pas des « vraies passes d’armes » qui n’intéressent que les professionnels de la politique. Ce que veulent les Brestois, c’est des engagements concrets et des résultats.