Jeudi 5 février, le conseil municipal de Brest avait à voter le budget primitif pour 2015. Avec deux objectifs fondamentaux - maintenir une haute qualité de service public et maintenir un bon niveau d’investissement – il s’imposait comme rigoureux et responsable.
Pourtant, à l’opposé de sa promesse d’une opposition constructive et de proposition, le groupe Rassemblement pour Brest a non seulement ralenti la séance en ayant des propos liminaires hors-sujets mais a en plus voté contre ce budget.
Plus ironique encore, le groupe a voté contre la baisse des taux d’impôts : eux qui avaient pourtant annoncé la « stabilisation des impôts » dans leur programme.
Et jamais deux sans trois : ils ne votent également pas « la gestion active de la dette » : un outil nous permettant de réduire celle-ci !
Alors opposition constructive ou opposition irraisonné et inconséquente ?
Cette incohérence ne se limite pas aux questions de budget. La droite brestoise a aussi refusé de voter pour des garanties d’emprunts visant à améliorer des logements rue Anatole France et rue de Guilers. Pour information, ces garanties n’ont absolument aucun impact sur le budget de notre ville et permettent de réduire les coûts des emprunts et donc de ces rénovations.
Les Brestois vivants dans ces logements seront donc heureux de savoir que Mme Malgorn juge que leurs conditions d’habitation ne méritent pas l’attention des élus et le soutien de la ville.
Ils seront également heureux d’apprendre que Rassemblement pour Brest (sic) ne considère pas la culture comme un bien qui devrait être accessible à tous : ils ont voté contre la convention entre la ville et l’association Maison du Théâtre au motif que des troupes amateurs ont accès aux moyens et aux infrastructures. Un comble !
Devant ce vaste programme d’abandons, d’incohérences et de votes stériles, nous, Elu-e-s socialistes, réaffirmons notre volonté de soutenir la culture, le logement et d’y investir autant que nous le pourrons.