La responsabilité est aussi un maître-mot lorsqu’il s’agit des orientations budgétaires de notre collectivité. Il nous appartient en effet de faire les choix aujourd’hui qui permettent d’investir pour le bien-vivre à Brest et renforcent notre territoire tout en ne faisant pas porter aux générations futures le poids de notre dette.
Alors que nos ressources diminuent et que nous avons décidé pour la 7ème année consécutive de ne pas augmenter le taux des impôts ménages, notre budget 2016 s’inscrit dans un contexte contraint qui nous oblige à diminuer un certain nombre de dépenses.
Cet effort nous l’avons voulu collectif. Réparti entre toutes les politiques, il nous pousse à innover et à faire plus intelligemment. Car il faut le dire : faire évoluer nos manières de faire, ce n’est en aucun cas renoncer ! C’est au contraire assurer la pérennité du service public et la qualité des politiques publiques.
Et c’est dans la concertation que nous engageons cette évolution. Avec les associations et les équipements de quartier, nous avons ouvert la discussion pour leur permettre de continuer à offrir un service de qualité en faveur de tous les habitants. L’objectif est avant tout de les soulager de leurs contraintes d’administration afin qu’ils puissent se concentrer sur l’essentiel de leurs missions à destinations des habitants.
Elu-e-s socialistes, nous assumons cette baisse limitée des concours financiers de la ville aux associations qui animent les équipements de quartiers. Cet effort permet de maintenir ce qui est important à nos yeux : une éducation populaire et accessible à tous les Brestoises et les Brestois. Car voilà en effet notre seul objectif : préserver la dynamique de la vie associative.
A l’opposé de villes comme Toulouse ou Saint-Brieuc qui annoncent une baisse de 10% des subventions aux associations tout en augmentant les impôts, nous faisons le pari que la solidarité et la responsabilité collective sont les meilleurs moyens de garantir les lieux et les manifestations qui contribuent à vivre ensemble à Brest.
Le Sillage de mars 2016 est à retrouver dans son intégralité ici