Au discours simpliste et réducteur que tient BNA, nous préférons faire preuve de pédagogie en leur rappelant quelques points.
Le véhicule LAPI verbalisera uniquement le cas de stationnement gênant ou très gênant : véhicules sur les trottoirs, esplanades, places, lignes du tramway, passages cloutés…
Notre objectif est clair : nous faisons le choix de l’accessibilité des espaces publics pour toutes et tous.
Le stationnement anarchique ne peut être toléré puisqu’il entrave la libre circulation de personnes à mobilité réduite : personnes en situation de handicap, mais également les personnes âgées, malades ou accidentées et même les familles avec des poussettes, les voyageurs encombrés de bagages, etc.
Pour BNA, les modalités du stationnement payant engendreraient le phénomène de stationnement anarchique. Ce raisonnement à courte vue est consternant ! En pareil cas, que dire du stationnement anarchique le samedi matin ou le dimanche alors que le stationnement est gratuit et que des places de parking existent non loin ? Rappelons que le centre-ville compte 16 000 places de stationnement autorisées !
Si la collectivité doit poser des limites et des contraintes, ce n’est pas pour faire de l’argent, mais pour rendre aux Brestoises et Brestois l’accès aux trottoirs, esplanades, places...
Sur la politique du stationnement, nous marquons un désaccord de fond avec BNA. Élu.e.s socialistes de Brest, nous pensons que l’accessibilité des espaces publics est un enjeu essentiel pour notre société. Au-delà de toutes postures politiciennes, les élu.e.s de BNA en tant que responsables politiques devraient, eux aussi, se saisir de cette question.
Texte publié dans le Télégramme du 16 février 2018