• Mobilisation 29 janvier
L’appel unitaire à la mobilisation a été largement relayé par les élus, qui étaient nombreux dans le cortège.
« Face à la politique du gouvernement, la mobilisation se devait d’être et de passer un message clair : les français rejettent massivement ces réformes et cette méthode ! » (Blog de Marc Coatanéa)
Dans un premier temps, face au succès de cette mobilisation, « rien ne change. Pas d’autre réponse à la crise. Pas de changement dans le plan de relance. Pas de remise en cause des politiques de casse du Service Public. Pas d’ouverture de dialogue avec l’opposition. » (Voir l’article). En un mot : de l’ « autisme », pour l’adjoint aux affaires Sociales, qui souligne que rien n’est prévu pour le social parmis les 1000 chantiers (voir l’article).
• Intervention télévisée du 5 février
Au bout d’une semaine, le Président de la République s’exprime a la télé.
Encore une fois, droit dans ses bottes, rien ne pouvait être remis en cause ce soir, même discuté, encore moins contesté quand aux mesures engagées par le Gouvernement dans le contenu de son plan de crise.
Yohann Nédelec est partagé entre doute et incompréhension. Doute sur les moyens « étonnants voire douteux » mis en palce pour arriver à une justice sociale. Incompréhension quant au maintien du « paquet fiscal destiné au plus riches ».
Thierry Fayret, lui, y a vu un bien mauvais téléfilm, avec un « scénario manquant de réalisme malgré les efforts de l’acteur pour faire passer de l’émotion ». Une séquence télévisuelle qui n’est, pour l’élu, au final, rien d’autre que le « marketing du libéralisme ».
Au final, résume Marc Coatanéa, « encore une fois, droit dans ses bottes, rien ne pouvait être remis en cause ce soir, même discuté, encore moins contesté quand aux mesures engagées par le Gouvernement dans le contenu de son plan de crise. »
• Réforme de la Taxe Professionnelle
L’annonce qui aura le plus marqué dans cette intervention, bien loin des préoccupations des Français, c’est cette annonce de la suppression de la Taxe Professionnelle, essentielle pour le financement des collectivités locales. « Reste que l’inquiétude est montée d’un cran lorsqu’il a répondu à la question du « comment la compenser pour les collectivités locales » par un laconique « nous verrons ». Un peu léger pour des élus locaux qui s’apprêtent alors à voir disparaître cet impôt », s’est insurgé Yohann Nédélec.
Une improvisation que dénonce également Marc Coatanéa. « A chaque fois, aucune étude sérieuse sur les conséquences, aucune idée sur une alternative au financement. »
• Sommet social et réflexion sur le fond
Après la rencontre avec les syndicats, les élus blogueurs brestois sont à nouveaux restés sur leur faim. Pour Marc Coatanéa, « le compte n’y est pas, » même s’il note que « La mobilisation du 29 janvier n’a pourtant pas été vaine. »
Faute de réponse et d’inflexions du gouvernement, les élus s’interrogent sur le fond. « A quoi sert le capitalisme ? » questionne ainsi Pierre Karleskind, dans la mesure ou celui-ci ne semble plus être un « facteur de mieux-être pour l’humanité ? »
Thierry Fayret, lui, s’interroge sur la quête de la croissance comme remède absolu et indépassable, « à la façon d’un toxicomane en manque ».
Ce qui n’empêche pas d’avancer des solutions de sortie de crise : Donner la priorité à la consommation (Blog de Marc Coatanéa), et mettre en place un contre plan de relance (Blog de Yohann Nédélec)