Dans son édition du mardi 17 mars, Le Télégramme a publié un article sur les perturbations portées au trafic du transport en commun sur Brest liées aux agressions subies par les agents de Bibus et des policiers, samedi dernier.
Je félicite les services de la police nationale qui ont permis l’interpellation des personnes mises en cause dans les faits graves qui ont été commis. La justice a décidé leur maintien en détention avec leur comparution devant le tribunal le 3 avril.
La droite brestoise fidèle à son habitude, réclame la mise en place de caméras de vidéo-surveillance. Elle devrait savoir que ce dispositif existe sur tout le réseau de transport en commun (Bus et tram) et dans les stations. Ceci n’empêche pas les comportements délictueux, comme le prouvent les événements en cause. Mais l’essentiel, pour elle, est de faire de la démagogie à bon compte, à quelques jours d’un scrutin, espérant ainsi grappiller quelques voix. Et au risque de favoriser les extrémismes.
Le service public de transport de notre métropole permet dans des conditions globalement sécurisées à plus de 25 millions de personnes de voyager chaque année dans les bus et le tram. Il est mis en œuvre par la société Kéolis dans le cadre d’une délégation de service public confiée par Brest métropole. C’est au sein de cette entreprise que le dialogue social doit être renouvelé. La collectivité pour sa part poursuivra ses investissements pour améliorer son réseau de transport public.
Le contrôle des titres de transport pour s’assurer que chaque usager voyage dans le respect des règles et pour sanctionner les contrevenants et les fraudeurs d’habitudes est nécessaire, de jour comme de nuit, en semaine comme en week-end. L’appui des services de police nationale à Bibus dans le respect des rôles de chacun est la réalité et va se poursuivre.
Un responsable de la CDFT affirme que la ville est aux abonnés absents et ne répond pas à ses courriers. Le courrier en question demandant un rendez-vous évoquait les relations sociales dans l’entreprise Keolis et le choix du matériel de transport.
Donc rien à voir avec la question de la sécurité dans les transports. Nous n’avons pas conclu une délégation de service public pour aboutir à cela…
Lutter contre toutes les formes de délinquance, renforcer la sécurité, de jour comme de nuit est un engagement permanent. La ville y prend toute sa part aux côtés de l’Etat.
Il est facile de tromper et de gesticuler, et certains s’en sont fait une spécialité.
Il est plus difficile de construire, de renforcer la cohérence des interventions des uns et des autres, de rendre plus efficace et plus visible le travail de la police, de la justice et de la ville.
François Cuillandre