Les éternelles querelles et les divisions-recompositions de la droite brestoise se poursuivent. L’opération de communication est bien orchestrée, la photo digne des rencontres entre grands chefs d’Etat, et l’information est des plus importante : deux élus de l’UMP se parlent et veulent travailler ensemble ! L’évènement est inédit et méritait bien, au moins, un grand article dans la presse locale.
Tout ce bruit sur le rapprochement entre certains élus d’un même parti est, décidément, bien révélateur d’une façon de faire de la politique. La droite ne s’occupe que de stratégies personnelles, de parcours individuels, de positionnements personnels, de lutte d’influence entre les uns et les autres. Parions que ceux qui ne sont pas sur la photo ou qui ne sont pas cités dans les articles d’aujourd’hui trouverons un prétexte pour que l’on parle d’eux demain dans la presse, et pour exister.
Mais, en dehors de ces questions de « cuisine interne », que propose la droite pour les Brestois ? Car on sait ce que l’opposition ne veut pas : pas de nouveau cinéma, pas d’éco-quartier aux capucins, pas de tramway… Mais quels projets ont-ils pour la ville ? Quelle ambition pour notre métropole ? Quels projets majeurs pour le développement de notre agglomération ? De tout cela, pas une ligne, pas un mot.
Bien trop occupée à régler ses querelles de personne, la droite brestoise n’a toujours rien à proposer. Peut-être aura-t-elle le temps de se préoccuper de la vie des habitants et de l’avenir de notre métropole quand auront été réglées leurs querelles d’égo ? Mais une chose est sûre, ce n’est pas prêt d’arriver.